Finances de Bussy : peut-on se contenter de dire que c’était pire avant ? Derrière le sourire affiché du maire, des finances en chute libre et un pilotage qui pose question !

Nous sommes surpris.
Comment le maire peut-il afficher sa satisfaction face aux finances de Bussy ? Certes, avant 2014, la situation était bien pire. Mais depuis quelques années, les chiffres s’effondrent. Il est temps d’en parler clairement aux habitants.

Les alertes se multiplient : les finances de Bussy-Saint-Georges replongent. Pourquoi ?

  • 11 millions d’euros dépensés trop tôt pour un nouveau groupe scolaire, avec en prime 1 million de charges annuelles évitables.
  • Un programme pré-électoral disproportionné, lancé au pire moment et qui a encore fragilisé la ville.
  • Enfin, 30 millions d’excédents fondus en dix ans, avalés par un fonctionnement 20 % plus coûteux que dans les villes comparables, sans aucune mesure de réduction des dépenses.

Conclusion : plus aucune marge de manœuvre pour le futur ! Alors, peut-on vraiment se contenter de dire que « c’était pire avant » ?

Comme d’habitude, retrouvez tous les chiffres officiels et nos analyses.

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Arnaud Beltrame à Bussy-Saint-Georges : le groupe scolaire en trop qui alourdit les dettes de la ville de plus de 11 millions d’euros

Un scandale ! Une erreur de pilotage à 11 millions d’euros ! Le groupe scolaire Arnaud Beltrame ? Une décision précipitée, mal pilotée qui aurait dû attendre au moins cinq ans.

Entre 2020 et 2025, les effectifs d’enfants scolarisés à Bussy Saint-Georges sont restés relativement stables autour de 3000 enfants. Seuls 191 nouveaux élèves de maternelle et primaire sont arrivés dans notre ville pour commencer leur scolarité. Entre 2020 et 2025, l’équipe municipale en place a construit trois nouveaux groupes scolaires d’une capacité d’accueil de 1344 élèves !! 191 arrivés d’un côté ! 1344 places de l’autre !! Résultat : des fermetures de classes chaque année dans les anciens groupes scolaires depuis 5 ans. Pire, les deux derniers groupes scolaires n’ont ouvert que quelques classes seulement ! Nous n’inventons aucun chiffre… ce sont les chiffres officiels de la ville. Quant à l’avenir, il faudra attendre l’arrivée de 5765 nouveaux habitants pour occuper tout le potentiel d’accueil des 12 groupes scolaires de Bussy-Saint-Georges, soit 5 à 10 ans !! 11 millions d’euros ponctionnés dans nos impôts pour une école dont nous n’avions pas le besoin avant 5 à 10 ans. Et comme si cela ne suffisait pas, il faut maintenant chauffer ce bâtiment : encore 1 million d’euros par an qui s’envolent en fumée. Des millions jetés par les fenêtres, alors que tant d’autres priorités attendent à Bussy-Saint-Georges.

Quelques chiffres officiels pour vous y retrouver…

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Le surendettement de Bussy-Saint-Georges stagne… malgré les engagements électoraux de notre maire en 2020 ! A quand une vraie réflexion en profondeur pour sortir de ce piège…

Nous poursuivons notre diagnostic financier de la ville de Bussy-Saint-Georges… et les incohérences s’accumulent. Depuis cinq ans, notre maire affirme avoir désendetté la ville. Mais les chiffres de cette année révèlent une réalité bien différente, qui sonne comme une véritable trahison : la ville a contracté de nouvelles dettes entre 2020 et 2025, au point que nous faisons aujourd’hui quasiment du surplace en matière de désendettement.

Résultat : malgré un remboursement massif (27,5 millions d’euros) en 5 ans, la dette n’aura diminué que de 4,7 millions ! Un effort budgétaire considérable… pour un impact quasiment nul. Bussy-Saint-Georges restera donc, à l’issue de ce mandat, l’une des communes les plus endettées de France.

Comment en est-t-on arrivé là ? La construction précipitée de plusieurs nouvelles écoles a déséquilibré les finances de la commune mais le vrai danger à plus long terme, c’est le piège dans lequel nous sommes tous coincés : un urbanisme incontrôlé qui alourdit les charges sans fin. Et tout cela se fait au détriment de la qualité de vie des habitants. Sans une remise à plat du modèle économique de la ville, l’équilibre est tout simplement intenable. Réveillons nous !

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