Travaux – Travaux – Grues – Travaux – Grues ! Est-ce que vous savez à quoi ressemblera Bussy dans quelques années ?
C’est une question que nous avons mainte fois posée depuis 5 ans au Conseil Municipal. Nous avons obtenu au bout de 4 ans un panneau bien pauvre avec quelques indications, installé dans le square Vitlina.
A quoi ressemblera le quartier de l’entrée de ville une fois terminée ?? A quoi ressemblera le quartier du Sycomore une fois terminée ? Nous ne savons toujours pas !!
Pourquoi est-ce que dans beaucoup d’autres villes il est possible d’avoir des montages qui donnent – vraiment – aux habitants une vision claire de l’évolution de leur ville et pas à Bussy ?? Mystère… Pas tout à fait : l’absence de projet urbanistique et architectural global conduit notre ville vers un patchwork architectural construit au coup par coup, à la merci des promoteurs, sans cohérence et sans identité ! Une occasion historique gâchée !
Mais à quoi va ressembler le nouveau quartier du Sycomore une fois terminé ? Personne ne s’en ai vraiment préoccupé, ni EpaMarne l’aménageur public, ni l’équipe municipale actuelle !
Mais à quoi va donc ressembler le nouveau quartier du Sycomore une fois terminé ?
La vérité est saisissante : personne ne s’en est réellement préoccupé. Ni EpaMarne, l’aménageur public, ni l’équipe municipale — qui a tout simplement laissé faire.
Dès 2020, nous avons posé une question simple à l’équipe en place :
👉 À quoi ressemblera, dans son ensemble, ce futur quartier censé accueillir des milliers d’habitants ?
Et là, le flou total. Certes, les promoteurs publient de belles images… mais projet par projet, immeuble par immeuble. Aucune vue d’ensemble, aucun fil conducteur, aucun récit urbain global.
Et pourtant, les outils existent. Aujourd’hui, il est facile de modéliser un quartier entier en 3D, de visualiser les volumes, les circulations, les espaces publics pour un coût limité. Tous les exemples de représentation visuelle ci-dessous auraient pu être adoptés par la ville pour un budget minimum.
Par exemple, la petite ville de Rethel dans les Ardennes qui a 8 000 habitants a fait l’effort d’une simulation 3D à très bas coût, exposée dans la mairie. Même très simple, cette simulation permet de partager avec la population des éléments morphologiques (reliefs, paysages, formes, dispositions des bâtiments, pleins et creux, etc.) et d’ambiances (compacité, aération, etc.).
L’impression 3D permet également de diminuer les coûts d’une maquette pour mieux se rendre compte des volumes.
La population n’a même pas bénéficié d’une simple représentation graphique en couleur du Sycomore alors que cela existe dans quasiment toutes les villes.
Au départ, nous avons cru à un simple déficit de communication, ou à un manque de volonté d’associer les habitants au projet. Nous l’avions d’ailleurs dénoncé dans plusieurs tribunes à l’époque.
Mais au fil du temps, une évidence s’est imposée : le problème est bien plus grave.
Il ne s’agit pas seulement d’un manque de transparence ou de pédagogie. Il n’y a jamais eu de véritable projet global, ni vision prospective à l’échelle du quartier du Sycomore.
C’est une construction au coup par coup, à la merci des promoteurs, sans cohérence ni ambition d’ensemble. Une occasion historique gâchée. Et une responsabilité politique flagrante.
La ville de Bussy-Saint-Georges s’est construite sur une identité forte et une cohérence architecturale affirmée… aujourd’hui trahies par l’équipe municipale en place !
Pendant des années, Bussy-Saint-Georges s’est distinguée par une vision forte, fondée sur une cohérence architecturale remarquable. Que ce soit dans le centre-ville ou les quartiers pavillonnaires, cette unité visuelle a forgé l’identité même de notre ville.
Mais cette identité, patiemment construite a été progressivement piétinée par l’équipe municipale en place.
On ne bâtit pas un nouveau pan de ville en empilant des projets au gré des permis de construire déposés par les promoteurs. On élabore une vision globale, un cap. Sinon, on obtient ce que devient le Sycomore aujourd’hui : un patchwork architectural sans âme, sans cohérence, sans identité. Un jour, on privilégie l’acier. Le lendemain, le bois. Un jour, c’est gris. Le lendemain, c’est marron foncé !
Et pendant que d’autres communes comme Lagny ou Torcy s’appuient sur un architecte de la ville pour garantir l’harmonie urbaine, Bussy — ville nouvelle en pleine expansion — navigue à vue, sans architecte, sans charte qui aurait pu mettre un cadre et sans garde-fou.
Aujourd’hui, à force de demander une vision globale du quartier, nous avons obtenu un simple panneau exposé square Vitlina : CONSTERNANT !!
